Actuellement, les analyses historiques les plus rigoureuses sont d’accord pour affirmer en toute certitude — y compris en faisant totalement abstraction de la foi et du recours aux sources historiques chrétiennes pour éviter toute méfiance éventuelle — que Jésus de Nazareth a existé, a vécu dans la première moitié du Ier siècle, était juif, a passé la majeure partie de sa vie en Galilée, a formé un groupe de disciples qui l’ont suivi, a suscité de fortes adhésions et espérances par ce qu’il disait et par les faits admirables qu’il réalisait, a été au moins une fois en Judée et à Jérusalem, (lire la suite)
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Peut-on nier l'existence historique de Jésus ?
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Que savons-nous réellement de Jésus ?
Nous possédons sur Jésus de Nazareth des informations plus abondantes et meilleurs que sur la plupart des personnages de son temps. Nous disposons de tout ce que les témoins de sa vie et de sa mort nous ont transmis : traditions orales et écrites sur sa personne, parmi lesquelles se détachent les quatre Évangiles, qui ont été transmises dans la réalité de la communauté de foi vivante qu’il a établie et qui continue jusqu’à nos jours. Cette communauté est l’Église, composée (lire la suite) -
Liberté, liberté chérie… (6)
Liberté et libertinage
« Lorsqu'on respire une atmosphère de liberté, on comprend que mal agir n'est pas une libération mais un esclavage » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 37). Comme le prêchait le saint évêque d'Hippone, privée du secours de la grâce divine, notre volonté libre ne pourra rien faire de bien. « On l'appelle libre, mais en agissant mal, elle devient mauvaise servante. Et quand je te dis que sans l'aide divine tu ne peux rien faire, j'entends rien de bon, car pour mal faire, ta volonté libre en est toujours capable sans le secours de Dieu, bien qu'elle ne jouisse plus alors de la vraie liberté : « car on est esclave de celui par qui on s'est laissé vaincre » (Psaume 2, 19). (lire la suite) -
Comment expliquer la Résurrection de Jésus ?
La résurrection du Christ est un événement réel qui a eu des manifestations historiquement vérifiées. Les apôtres ont rendu témoignage de ce qu’ils ont vu et entendu. Vers 57, saint Paul écrit aux Corinthiens : « Je vous ai, en effet, transmis tout d’abord ce que moi-même j’avais reçu : que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été mis au tombeau et qu’il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures ; et qu’il est apparu à Céphas, puis aux Douze » (lire la suite) -
Liberté, égalité, fraternité
Je commence par une citation de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur d’un gouvernement de gauche, pour que l’on ne pense pas que l’Église veut récupérer la devise de la République. Il déclarait en 1997, à Strasbourg, que « la liberté, inséparable de (lire la suite) -
Liberté, liberté chérie… (3)
Liberté et union à Dieu
Pourquoi le fondateur de l'Opus Dei n'emboîte-t-il pas le pas aux champions de la philosophie réflexive évoquée plus haut ? Pour une raison bien simple : il n'éprouve jamais la solitude. Quand il se regarde, il se voit en Dieu et voit Dieu en lui, devenu le temple de l'inhabitation de la Très Sainte Trinité : « Seul ! - Tu n'es pas seul. De loin, nous t'accompagnons. - Et puis..., (lire la suite) -
La transmission des Évangiles
Il est bien connu que nous ne possédons aucun manuscrit des Évangiles, tout comme il n’en existe aucun des livres de l’Antiquité. Les écrits se transmettaient par des copies manuscrites sur papyrus et plus tard sur parchemin. Les Évangiles et les premiers écrits chrétiens suivent ce type de transmission. Le nouveau Testament laisse déjà entendre que certaines lettres de saint Paul avaient été copiées et transmises dans un corps d’écrits (2 Pierre 3, 15-16), et il en va de même avec les Évangiles : les expressions de saint Justin, saint Irénée, (lire la suite)
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Comment les Évangiles ont-ils été écrits ?
L’Église affirme sans hésiter que les quatre Évangiles canoniques « transmettent fidèlement ce que Jésus, le Fils de Dieu, vivant parmi les hommes, a fait et enseigné » (concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la parole de Dieu », n° 19). Ces quatre Évangiles « ont une origine apostolique. Ce que les apôtres, en effet, sur l’ordre du Christ, ont prêché, (a href="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/archive/2006/01/01/comment-les-evangiles-ont-ils-ete-ecrits1.html">lire la suite) -
Liberté, liberté chérie… (1)
« LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE... » MAIS QUELLE LIBERTÉ ?
La liberté n'est pas un droit, mais un devoir (Dostoïevski)
Propos liminaire
Alors qu'il est plus que jamais question de liberté — de liberté, d'égalité et de fraternité —, il n'est pas inopportun de faire remarquer que, pas plus que les autres, la Révolution française n'a le monopole de la liberté, mieux encore qu'elle ne l'a pas inventée.
L'on pourrait même affirmer que la liberté exaltée par les apôtres des années 1789 (lire la suite) -
Qui étaient les évangélistes ?
Ce qui est important dans les Évangiles, c’est qu’ils nous transmettent la prédication des apôtres et que les évangélistes ont été des apôtres ou des hommes apostoliques (voir concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la Parole de Dieu », n° 19). Ceci est conforme à la tradition : les auteurs des Évangiles sont Matthieu, Jean, Luc et Marc (lire la suite)Lien permanent Catégories : Apôtres et évangélistes, Histoire, Sainte Écriture, Théologie 0 commentaire