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religion - Page 50

  • Les gnostiques

    Le nom « gnostique » vient du mot grec gnosis qui veut dire connaissance. Le gnostique est donc celui qui acquiert une connaissance spéciale et vit en accord avec elle. Le mot gnosis n’a donc pas un sens péjoratif. Certains Pères de l’Église, comme Clément d’Alexandrie et saint Irénée, parlent de la gnose au sens de la connaissance de Jésus-Christ obtenue par la foi : « La vraie gnose, écrit saint Irénée, est la doctrine des apôtres » (Adversus hæreses 4.33).
    Le terme gnosis a pris un sens péjoratif quand (lire la suite)

  • Liberté, liberté chérie… (3)

    Liberté et union à Dieu

    Pourquoi le fondateur de l'Opus Dei n'emboîte-t-il pas le pas aux champions de la philosophie réflexive évoquée plus haut ? Pour une raison bien simple : il n'éprouve jamais la solitude. Quand il se regarde, il se voit en Dieu et voit Dieu en lui, devenu le temple de l'inhabitation de la Très Sainte Trinité : « Seul ! - Tu n'es pas seul. De loin, nous t'accompagnons. - Et puis..., (lire la suite)

  • La transmission des Évangiles

    Il est bien connu que nous ne possédons aucun manuscrit des Évangiles, tout comme il n’en existe aucun des livres de l’Antiquité. Les écrits se transmettaient par des copies manuscrites sur papyrus et plus tard sur parchemin. Les Évangiles et les premiers écrits chrétiens suivent ce type de transmission. Le nouveau Testament laisse déjà entendre que certaines lettres de saint Paul avaient été copiées et transmises dans un corps d’écrits (2 Pierre 3, 15-16), et il en va de même avec les Évangiles : les expressions de saint Justin, saint Irénée, (lire la suite)

  • Liberté, libertéchérie… (2)

    [Je disais que la liberté est une propriété de la volonté]

    Or la volonté peut avoir pour objet, d'une part la fin et, d'autre part, ce qui se rapporte à cette fin. Dans le premier cas, elle se porte vers la fin de façon absolue ; elle est qualifiée de voluntas ut nature, ou tendance naturelle vers le bien en général. Dans le second cas, elle se porte vers l'objet qui a rapport à sa fin parce qu'elle le compare à cette fin et qu'elle trouve en lui de la bonté (lire la suite)

  • Comment les Évangiles ont-ils été écrits ?


    L’Église affirme sans hésiter que les quatre Évangiles canoniques « transmettent fidèlement ce que Jésus, le Fils de Dieu, vivant parmi les hommes, a fait et enseigné » (concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la parole de Dieu », n° 19). Ces quatre Évangiles « ont une origine apostolique. Ce que les apôtres, en effet, sur l’ordre du Christ, ont prêché, (a href="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/archive/2006/01/01/comment-les-evangiles-ont-ils-ete-ecrits1.html">lire la suite)

  • Liberté, liberté chérie… (1)

    « LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE... » MAIS QUELLE LIBERTÉ ?

    La liberté n'est pas un droit, mais un devoir (Dostoïevski)

    Propos liminaire

    Alors qu'il est plus que jamais question de liberté — de liberté, d'égalité et de fraternité —, il n'est pas inopportun de faire remarquer que, pas plus que les autres, la Révolution française n'a le monopole de la liberté, mieux encore qu'elle ne l'a pas inventée.
    L'on pourrait même affirmer que la liberté exaltée par les apôtres des années 1789 (lire la suite)

  • Qui étaient les évangélistes ?


    Ce qui est important dans les Évangiles, c’est qu’ils nous transmettent la prédication des apôtres et que les évangélistes ont été des apôtres ou des hommes apostoliques (voir concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la Parole de Dieu », n° 19). Ceci est conforme à la tradition : les auteurs des Évangiles sont Matthieu, Jean, Luc et Marc (lire la suite)

  • Qui étaient les apôtres de Jésus ?


    Une des données les plus sûres de la vie de Jésus est qu’il a constitué un groupe de douze disciples qu’il a appelés les « Douze apôtres ». Ce groupe était formé d’hommes que Jésus a appelés personnellement, qui l’ont accompagné dans sa mission d’instaurer le royaume de Dieu, qui sont témoins de ses paroles, de ses actes et de sa résurrection (lire la suite)

  • Un livre pour cet été

    Bertrand GALIMARD FLAVIGNY, Histoire de l’Ordre de Malte, Paris, Perrin, 2006, 365 pages

    L’auteur, écrivain et critique au Figaro, a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des livres, les ordres de chevalerie et des carnets de voyage. Ce nouvel ouvrage sur l’Ordre souverain et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte, plus connu sous le nom d’Ordre de Malte, est original en ce sens qu’il aborde pour la première fois l’histoire des chevaliers de Malte de façon thématique et chronologique, des origines à nos jours. En effet, les quatorze chapitres traitent successivement de la fondation, un modèle d’organisation, un royaume en Orient, « nos seigneurs, les malades », les biens des Templiers, Rhodes, nouveau bastion de la Chrétienté, saintes et dames, les galères de la Religion, menaces sur Malte, la première école navale de l’Europe, prouesses de l’art, une médecine inventive, des hommes de leur temps, un retour aux origines. Un chapitre supplémentaire présente l’action présente de l’Ordre « au service des malades et des déshérités ».
    Le reste de l’ouvrage, à partir de la p. 285, est une sériée dix-huit annexes, généralement brèves, sur des sujets très variés et parfois inattendus, qui viennent compléter la vision de l’Ordre : les classes de chevaliers, les costumes, les insignes, le système monétaire, le système philatélique, les ordres frères, les grands prieurés et anciens bailliages, les charges anciennes, les prieurés de dames, les dames chanoinesses de Malte, les bienheureux et les saints dans l’Église, les saintes, les grand-maîtres de l’Ordre de Malte, l’Ordre aujourd’hui, le chevalier et le dragon, sarcophages de grands maîtres au musée de Cluny, le Chevalier de Malte dans la littérature, la musique et à l’écran, chronologie. S’y ajoutent une bibliographie commentée plutôt détaillée et un index des noms propres cités. Ce parti pris astucieux des annexes permet de ne pas alourdir l’exposé historique par des considérations, certainement dignes d’être prises en compte, mais qui auraient été autant de digressions un peu difficiles à suivre.
    Cette brève présentation de l’ouvrage de Bertrand Galimard Flavigny suffit à en montrer la richesse, l’érudition et donc l’intérêt. Il montre bien que l’Ordre de Malte, bien que placé sous l’autorité d’un prince et grand maître, un religieux qui a rang cardinalice dans l’Église, n’est pas une réminiscence du passé, mais une institution bien actuelle dont les onze mille membres présents dans le monde entier, au travers des œuvres hospitalières, remplissent des missions de solidarité dans le monde, et se manifestent avec efficacité lors de catastrophes humanitaires.

  • Qu'est-ce que la bibliothèque de Nag Hammadi ?

    C’est la collection des dix codes de papyrus recouverte cuir qui a été découverte par hasard en 1945 en Haute-Égypte, près de l’ancienne ville de Khénoboskion, à dix kilomètres de la ville moderne de Nag Hammadi. Elle est conservée au Musée copte du Caire et est désignée par le signe NHC (Codes Nag Hammadi). On ajoute d’ordinaire à cette collection trois autres codes connus depuis le XVIIIème (lire la suite)