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  • Encore l'Eucharistie

    Je reviens ici sur l’Eucharistie, déjà abordée le Jeudi saint (le 13 avril)

    Le Christ avait promis : « Et maintenant, moi, je serai avec vous toujours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Et il est resté de façon toute spéciale dans l’Eucharistie. (lire la suite)

  • Benoît XVI : anniversaire de son élection

    19 avril : anniversaire de l’élection de Benoît XVI


    Il y un an, au terme d’un conclave particulièrement bref, le cardinal Joseph Ratzinger était élu pape, pour succéder à Jean-Paul II sur le siège de Pierre, en tant que 265ème Pontife romain (lire la suite)

  • Le monde a besoin de saints

    Le monde a besoin de saints

    Voici un texte de Charles Péguy, qui pourrait bien s’appliquer à notre époque, en remplaçant « quatorze siècles » par « vingt siècles ». Tiré du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, il est mis par l’auteur dans la bouche de Jeannette. Ses propos peuvent paraître pessimistes. Nous pouvons les tempérer avec ce que le pape Jean-Paul II disait : « Dieu est en train de préparer pour le christianisme un grand printemps, (lire la suite)

  • La vocation des jeunes

    La vocation des jeunes dans le monde

    Bien peu de jeunes ont lu la lettre, longue mais passionnante et optimiste, que le Serviteur de Dieu Jean-Paul II a adressé aux jeunes du monde entier à l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse, en 1985 : lettre Dilecti amici à tous les jeunes du monde, 31 mars 1985 (n° 4). Elle mérite d’être lue et méditée. En voici un passage, dans lequel le pape défunt explique ce qu’est la vocation (lire la suite)

  • Pâques

    L’Église catholique célèbre Pâques aujourd’hui.

    À l’origine, c’était une fête juive célébrant la délivrance du peuple élu de l’esclavage en Égypte (voir Exode 12, 1-28), appelée aussi fête des Azymes, (lire la suite)

  • Le regard de Jésus sur Marie

    Marie

    Marie

    Jésus l’a regardée avec une admiration
    Pendant toute sa vie, attendri pour de vrai
    De son humble et sûre aide et contribution
    À nous libérer du péché, nous délivrer.
    Jésus, depuis qu’il s’est éveillé à la vie,
    Observe sa mère en qui il voit le modèle
    D’une âme que le feu de son Esprit havit
    Et qui, l’existence durant, reste fidèle.
    Elle est la femme du « oui » inconditionnel
    Qui, le Samedi saint, se place en sentinelle,
    Prenant sous son manteau l’Église en gestation,
    Devenue tabernacle en édification.
    Jésus-Christ dévisage la si pleine de grâces,
    Associée à son œuvre pour qu’elle aussi terrasse
    Le Prince de ce monde, et qu’elle provoque
    La sainteté par vague à toutes les époques.
    Il voit l’or des vertus qui resplendit en elle,
    Reflet des perfections infinies du Seigneur,
    Il se complait dans cette distinction solennelle,
    Qui la gratifie d’une perfection supérieure.

    * * *

    À-demi aveuglé, tu aperçois ta Mère.
    Hélas, son doux visage t’apparaît déformé,
    Pourtant c’est bien Elle, vision douce et amère,
    Celle qui dans son sein virginal t’a formé.
    La vision que, du gibet, tu as de sa Mère,
    Douce consolation dans ces heures amères,
    Mêle complicité et robuste empathie,
    Liniment calmant les tourments dont tu pâtis.
    Puisant dans les rares énergies qui te restent,
    Ému par cet amour que nul ni rien n’arrête,
    Tenant ton frêle souffle tout près d’être asphyxiée,
    Tu ouvres encore ta bouche de supplicié :
    « Mère, voici ton fils », dis-tu en montrant Jean.
    « Quoi, un pécheur à la place du Rédempteur !
    Ô mon Unique, comme tu sais être exigeant !
    Tu n’avais plus que moi. Je te dis « oui » sur l’heure. »
    Possédant l’accord dont tu n’avais pas douté,
    Puisque Marie ne t’a jamais rien refusé,
    Tu te tournes vers le disciple chouchouté :
    « Voici ta mère, prends d’elle un soin empressé. »
    À partir de ce jour-là, Jean la prit chez lui,
    Trouvant en elle non seulement un appui
    Mais une Éducatrice pour découvrir son Fils
    En tout présent et se réjouir des sacrifices.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Les 7 paroles du Christ en Croix




    Les sept paroles du Christ en Croix

    La tendresse du Christ a cette intensité
    Qu’il crie : « Père, pardonne-leur tous, car ils ignorent
    Ce qu’ils font », par faiblesse, aussi par cécité,
    Et qu’en péchant, c’est toi, leur Dieu, qu’ils déshonorent.

    « Ne leur tiens pas rigueur, car c’est pour eux que j’offre
    Ma vie dans la joie et avec empressement,
    Truffant de mes mérites conjecturés tes coffres
    Afin que soit possible leur rétablissement. »

    Prête l’oreille à ce cri déchirant : « J’ai soif ! »
    Cette plainte pourrait lui servir d’épitaphe,
    À lui qui s’est dit la source d’eaux jaillissantes,
    Source d’une vie qui sans cesse est renaissante.

    Du haut de la Croix nous recevons une mère,
    Quand Jésus dit à sa Mère : « Voici ton fils ! »
    Désignant Jean, présent à cette crise amère.
    Et c’est un des fruits du suprême Sacrifice.

    Quand le Christ s’adresse à Dimas en lui disant :
    « Aujourd’hui même tu seras au paradis »,
    Mon cœur tressaille, lui qui est si refroidi,
    Car il aspire à cet estimable présent.

    En Croix, notre rédemption touche enfin à son terme,
    Comme Jésus l’affirme : Tout consummatum est.
    Oui, c’est le Fils de Dieu lui-même qui l’atteste.
    Il remet son esprit, et la bouche se ferme.

    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
    Qui peut comprendre cette plainte si déchirante,
    D’une âme délicate, mais qui est expirante,
    Donnant sa vie pour que nous soyons pardonnés ?

    Père, « entre tes mains, je dépose mon esprit ».
    J’ai exécuté la mission par toi confiée.
    J’abandonne ce monde dont je suis incompris,
    Et je meurs pour que par toi il soit justifié.

    Ton envie de souffrance a été satisfaite,
    Tes ennemis festoient, Seigneur, et font la fête.
    Moi-même, je l’avoue, j’ai dû participer
    À ces atrocités, comme un émancipé

    Dominique Le Tourneau

    (extrait d’un texte inédit « La Croix ». Reproduction autorisée avec mention de la source)



    Dominique Le Tourneau

    (extrait d'un poème inédit, "La Croix". Reproduction autorisée en mentionnant la source)

  • L'Eucharistie


    C’est aujourd’hui le Jeudi saint, jour où Jésus prend son dernier repas – la dernière Cène – avec ses apôtres, au cours duquel il institue les sacrements de l’Eucharistie et de l’ordre, ce que rappelle la Missa in Cœna Domini, « messe de la Cène du Seigneur ». C’est le moment que Judas (lire la suite)

  • Les cinq plaies de Jésus-Christ




    Les cinq plaies de Jésus-Christ

    Alors que tes bras sont étendus sur le bois,
    Sous les quolibets et tant de regards narquois,
    Les bourreaux, à coups de maillet, percent tes mains,
    Pressés d’en finir par le centurion romain.

    Ces mains qui ont touché infirmes et malades
    Eux à qui elles ont redonné la santé,
    Voici qu’elles sont le jouet d’une brimade
    Arbitraire, dont elles sortent ensanglantées.

    Ces mains qui ont béni les foules assoiffées
    De pain et de parole, et donc de Vérité,
    Elles sont la victime d’un triste autodafé.
    Personne sous leur ombre ne peut plus s’abriter.

    Par elles ont été multipliés poissons
    Et pains et nourris cinq mille hommes à la fois,
    Payent une rançon pour l’auguste moisson
    Et provoquent l’émoi chez celui qui les voit.

    Ces mains qui avaient rendu la vue aux aveugles,
    Et même redonné la vie à des cadavres,
    Vont être recouvertes bientôt d’un blanc linceul
    Au sépulcre avec le corps mort, leur dernier havre.

    Les tortionnaires percent aussi tes deux pieds,
    Ô bon Jésus, qui ont couru la Palestine
    — C’est merveille de voir les gens qui s’agglutinent
    Sur ton passage —, toi, vendu trente deniers.

    Pieds de celui qui annonce la vraie paix,
    Et qui se porte à la rencontre de tout homme
    Là où il se repaît. Voici qu’un voile épais
    Offusque ta vue, car l’offrande se consomme.

    C’est par ces quatre plaies que tu es crucifié.
    Mais cela ne suffit pas à ton adversaire
    Qui a décidé de t’atteindre entes viscères
    Et tu as accepté d’être ainsi sacrifié.

    Un coup de lance, et c’est la cinquième plaie.
    Le salut pour tous les hommes est donc complet.
    Apprendrais-je de la componction le couplet,
    À souffrir aussi, et me savoir appelé ?

    Ta Croix dressée à la face de l’univers
    Par mes oraisons et mes mortifications,
    Ta Croix, principe de notre libération
    Montre au monde entier ton Cœur Sacré entr’ouvert.

    Dominique Le Tourneau

    (extrait d’un texte inédit La Croix. Reproduction autorisée avec mention de la source)



    Dominique Le Tourneau

    (extrait d'un poème inédit, "La Croix". Reproduction autorisée en mentionnant la source)

  • La Passion et saint Marc (3)

    Nous retrouvons saint Marc pour le récit de la Passion de notre Seigneur que j’ai imaginé de mettre sur ses lèvres (suite et fin).


    Après une pause, Marc reprend son récit.
    — « Je vous disais donc que nous avons fait l’expérience de la toute-puissance de Dieu après son arrestation (lire la suite)