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Les privilèges de la Vierge Marie

Le rôle unique de la Vierge Marie, Mère de Dieu (suite)

11. Quatre dogmes concernent directement Marie. Le dogme, du grec dogma « opinion », est une vérité définie par l’Église, qui la « propose, sous une forme obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi, des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien quand [elle] propose de manière définitive des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 88).


1) Afin qu’elle soit toujours remplie de grâce, la très Sainte Vierge a été préservée du péché originel dès le premier instant de sa conception, en raison des mérites de Jésus-Christ, son Fils, qui devait racheter le genre humain : c’est le privilège de l’Immaculée Conception, fêté dans l’Église le 8 décembre (1er dogme marial).
Le dogme de l’Immaculée Conception, proclamé par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, affirme que « la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel ». C’est un privilège absolument unique, étant donné que tous les hommes naissent marqués par ce péché originel, celui que nos premiers parents, Adam et Ève, ont commis en refusant d’obéir à Dieu (voir Genèse 3).
Bien sûr, Jésus n’est pas non plus marqué par le péché originel, car sa nature humaine est unie à sa nature divine et qu’elle lui est transmise, non par génération humaine, mais, précisément, par l’intervention du Saint-Esprit.


2) Lorsque la Sainte Vierge donne son consentement à l’ambassade de l’ange, le très Saint Corps du Christ se forma aussitôt dans ses entrailles, et son Âme rationnelle s’y unit.
La nature humaine ainsi formée s’unit à la divinité : le Christ devint donc à l’instant même Homme parfait tout en restant Dieu parfait. Marie n’a pas engendré la divinité, mais le corps — c’est cela être mère — de la Personne divine du Verbe.
Par conséquent, Sainte Marie est véritablement Mère de Dieu, car « celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 495) (2ème dogme marial).
Elle est la Theotokos comme nous avons vu le concile d’Éphèse le proclamer pour contrer l’hérésie de Nestorius.


3) Marie est restée toujours Vierge : avant l’accouchement (elle ne conçut pas le Christ par l’œuvre d’un homme, mais par la vertu de l’Esprit Saint), pendant l’accouchement (elle conserva sa virginité corporelle en donnant naissance au Christ, par une intervention divine spéciale) et perpétuellement après l’accouchement (elle n’a pas eu d’autres enfants : voir ce qui a été dit précédemment sur les »frères et sœurs de Jésus ») (3ème dogme marial).
La naissance du Christ « n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale » de Marie (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 57). Marie est l’Aieparthenos, du grec aion, « toujours » et parthenos « jeune fille », « vierge ». La liturgie célèbre Marie avec ce titre. À la messe, dans la prière eucharistique I, l’Église fait mémoire « en premier lieu de la bienheureuse Marie, toujours vierge, Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ ».
Donc Marie présente la singularité d’être à la fois Vierge et Mère.


4) Comme le pape Pie XII l’a défini et proclamé solennellement, le 1er novembre 1950, « enfin la Vierge Immaculée, […] ayant accompli le cours de la vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers » (4ème dogme marial).
L’Assomption de la Sainte Vierge constitue une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens (Catéchisme de l’Église catholique, n° 966).
L’Assomption est célébrée le 15 août et est jour férié en France par volonté du roi Louis XIII, en remerciement envers la Sainte Vierge qui a exaucé son vœu par lequel il lui demandait un héritier.

(à suivre…)

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