12. D’autres prérogatives de la Vierge Marie
En outre, Marie est Toute Sainte, très Sainte, car elle est restée « indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 56). Par une grâce spéciale de Dieu, Marie est restée toute sa vie exempte de tout péché personnel. Son âme était ornée de toutes les vertus surnaturelles et de tous les dons du Saint-Esprit.
Cette sainteté éclatante et absolument unique » qui enrichit sa nature « dès le premier instant de sa conception » lui vient tout entière de son Fils, Jésus-Christ : elle a été « rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 56).
Étant la Mère du Christ, Marie est aussi la Mère de l’Église, Corps Mystique du Christ, et la Mère de chacun d’entre nous, qui sommes membres de ce Corps. Il existe donc une maternité spirituelle de la Sainte Vierge envers les hommes : « La maternité spirituelle de Marie s’étend à tous les hommes que son Fils est venu sauver. « Elle engendra son Fils, dit le concile Vatican II, dont Dieu a fait « l’aîné d’une multitude de frères » (Romains 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquelles elle apporte la coopération de son amour maternel » (constitution dogmatique Lumen gentium, n° 63).
Marie est aussi la Médiatrice de toutes les grâces. « À partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint dans sa fermeté sous la Croix, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. […] C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice » (constitution dogmatique Lumen gentium, n° 62).
En résumé, la Maternité divine de Marie est la raison d’être de tous les privilèges que Dieu lui a décernés. L’Église catholique fête la Maternité divine de Marie le 1er janvier.
(à suivre…)