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Le Calvaire

17. Le sacrifice du Calvaire

Jésus-Christ a anticipé dans la dernière Cène l’offrande de sa vie, en instituant la très Sainte Eucharistie : « Ceci est mon corps qui va être donné pour vous » (Luc 22, 19). « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés » (Matthieu 26, 28).
L’Eucharistie est le « mémorial » de son sacrifice sur la Croix. Après avoir béni le pain, Jésus dit : « Faites ceci en souvenir de moi » (1 Corinthiens 11, 24). Pareillement, après avoir béni la coupe : « Faites cela, chaque fois que vous la boirez, en souvenir de moi » (1 Corinthiens, 11, 25).
Jésus-Christ a institué les apôtres prêtres en leur donnant ce commandement : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22, 19). Ils sont donc chargés de répéter les mêmes gestes et les mêmes paroles tout au long des siècles. « Quand l’Église célèbre l’Eucharistie, mémorial de la mort et de la résurrection de son Seigneur,cet événement central du salut est rendu réellement présent et ainsi s’opère l’œuvre de notre rédemption » (Jean-Paul II, encyclique (Ecclesia de Eucharistia) , n° 11).

Sur la Croix, le Christ s’est offert lui-même comme victime immaculée à Dieu le Père par l’entremise de l’Esprit Saint. Jésus-Christ, Prêtre et Victime en même temps, a réalisé un véritable sacrifice, car il a livré sa vie, en un acte d’amour et d’obéissance à la volonté du Père, et « s’est livré pour nous, s’offrant à Dieu en sacrifice d’agréable odeur » (Éphésiens 5, 2).

Le Sacrifice du Christ a « valeur de rédemption et de réparation, d’expiation et de satisfaction » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 616), car il nous rachète de l’esclavage du péché, répare (guérit) la maladie ou la chute du péché, expie ou souffre, à notre place, la peine du péché, et satisfait pour l’offense faite à Dieu (le péché) en nous réconciliant avec lui. Ce que l’homme ne pouvait pas faire, le Christ le pouvait : « Aucun homme, fût-il le plus saint, n’était en mesure de prendre sur lui les péchés de tous les hommes et de s’offrir en sacrifice pour tous. L’existence dans le Christ de la Personne divine du Fils, qui dépasse et, en même temps, embrasse toutes les personnes humaines, et qui le constitue Tête de toute l’humanité, rend possible son sacrifice rédempteur pour tous » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 616).

(à suivre…)

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