UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La deuxième venue de Jésus

22. La seconde venue du Seigneur

Le septième article du Credo, le dernier à porter sur le Christ, confesse : « D’où [du ciel] il reviendra juger les vivants et les morts ». C’est ce que l’on appelle la « seconde venue du Seigneur ».

Le Christ Seigneur est Roi de l’univers, mais toutes les choses de ce monde ne lui sont pas encore soumises : « Quand toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils de l’homme lui-même soumettra à Celui qui lui a soumis toutes les choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15, 28). Le triomphe du Royaume aura lieu à la fin des temps, quand le Christ reviendra visiblement dans le monde « avec beaucoup de puissance et de gloire » (Luc 21, 27).

Cette deuxième venue du Christ est appelée parousie, mot grec signifiant « venue », « présence », « manifestation ». Jésus l’a lui-même annoncé : « […] le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite » (Matthieu 16, 27).
Avant cette seconde venue, aura lieu un dernier assaut du diable avec de grandes calamités et d’autres signes, comme Jésus l’a explicitement annoncé : « Aussitôt après ce temps de tribulations, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les astres tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. C’est alors qu’apparaître dans le ciel le signe du Fils de l’homme » (Matthieu 24, 29-30).
À ses disciples qui l’interrogent, Jésus répond : « Ce n’est pas à vous de connaître le jour et l’heure que le Père a fixés de sa propre autorité » (Actes 1, 7). Il s’est toujours refusé à préciser davantage, car « quant à ce jour-là et à cette heure-là, nul n’en sait rien, pas même les anges des cieux : il n’y a que le Père qui le sache, lui seul » (Matthieu 24, 36).
Cette seconde venue est définitive et soudaine, fulgurante : « Tout comme l’éclair part du levant pour briller jusqu’au couchant, ainsi sera l’événement du Fils de l’homme » (Matthieu 24, 27). L’Église s’oppose à toutes les théories millénaristes, c’est-à-dire la croyance, née en milieu judéo-chrétien, selon laquelle, par une interprétation littérale d’Apocalypse 20, 3-6, le Christ devait revenir sur terre et régner pendant mille ans, avant de procéder au Jugement dernier. Le millénarisme s’appuie également sur les « semaines de Daniel » (Daniel 9, 24). Après les trois premiers siècles, il revient en force au Moyen Âge, lors de la Réforme, ou encore au XXe siècle. Il se retrouve dans une foule de mouvements et sectes : adventisme, anabaptisme, hussitisme, joachimisme, labadisme, spirituels, etc.

(à suivre…)

Les commentaires sont fermés.