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Communion des saints (fin)

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« Communion des saints. — Comment te l’expliquer ? — Tu sais ce que sont les transfusions de sang pour le corps ? Eh bien, c’est à peu près ce qu’est la communion des saints pour l’âme » ("Chemin, n° 544). Cette transfusion surnaturelle se réalise à partir de la prière et des efforts quotidiens vécus pour autrui. Nous retrouvons là le sens de la mortification ou des privations volontaires : « Ideo omnia sustineo propter electos. J’endure tout, pour les élus, ut ipsi salutem consequantur, pour qu’ils parviennent, eux aussi, au salut, quæ est in Christo Iesu : qui est dans le Christ Jésus.
— Belle manière de vivre la communion des saints !
— Demande au Seigneur de te donner l’esprit de saint Paul » (Ibid., n° 550).
Nous pouvons toujours prier pour les hommes et les femmes qui sont sur terre. « Un autre me dit — et il en sait long sur la « communication » des biens surnaturels — : « Votre lettre m’a fait beaucoup de bien, on voit qu’elle est chargée des prières de tous !… et moi, j’ai grand besoin que l’on prie pour moi » (Ibid., n° 547). Chacun se sent ainsi fortifié dans la foi et à l’heure de l’épreuve. C’est une réalité qui est déjà présente chez les premiers chrétiens. Quand Pierre est arrêté et jeté en prison, « l’Église priait Dieu pour lui sans relâche » (Ac 12, 5). En sens inverse, le diacre Étienne prie pour qui sont en train de le lapider : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Ac 7, 60), mettant ainsi en pratique le commandement reçu du Seigneur : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44).
Nous demandons l’intercession de tous ceux qui retrouvent au paradis, anges et saints, qui « ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis sur terre par l’unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus […]. Ainsi, leur sollicitude fraternelle est du plus grand secours pour notre infirmité » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 49).
Nous intercédons à notre tour pour les fidèles défunts. C’est une pratique qui remonte aux premiers temps de l’Église, en s’appuyant sur un texte du deuxième Livre des Machabbées (12, 45) : « La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse. » En revanche, il est inutile de prier pour l’âme de ceux qui sont damnés en enfer, car leur situation est irréversible et leurs souffrances ne peuvent pas être atténues. Elles ne peuvent pas davantage nous aider : c’est d’ailleurs une idée qui est totalement étrangère à la situation de haine de Dieu dans laquelle elles retrouvent.
Vivre la communion des saints renforce notre condition d’enfants de Dieu appartenant à l’unique famille de Dieu : « Lorsque la charité mutuelle et la louange unanime de la Très Sainte Trinité nous font communier les uns aux autres, nous tous, fils de Dieu qui ne faisons dans le Christ qu’une seule famille, nous répondons à la vocation profonde de l’Église » (concile Vatican II, const. dogm. Lumen gentium, n° 51).

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