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3ème mystère lumineux : l’annonce du royaume et l’appel à la conversion

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Aussi surprenant que cela puisse paraître, Jésus-Christ est venu sur terre pour instaurer le royaume des cieux. Cela peut semble une contradiction. Ce n’en est pas une, car, comme Jésus le déclare, « mon royaume est parmi vous » (Luc 17, 21), c’est-à-dire « en vous ».
« Mon royaume n’est pas de ce monde », dira Jésus (Jean 18, 36). Alors, « à quoi le royaume de Dieu est-il semblable, et à quoi pourrai-je le comparer ? Il est semblable à une graine de sénevé qu’un homme a prise et a jetée dans son jardin. Elle a crû et est devenue un grand arbre, et les oiseaux du ciel sont venus nicher dans ses branches » (Luc 13, 18-19).
C’est donc un royaume spirituel. Il demande une attitude spirituelle. C’est pourquoi, Jésus prend le relais de la prédication de Jean-Baptiste. Ce dernier proclamait : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3, 2), « royaume des cieux » étant synonyme de « royaume de Dieu ». Jésus répète cet appel : « Le temps est révolu, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15) que je prêche.
« Quand le Christ commence sa prédication sur la terre, Il ne propose pas de programme politique, mais il dit : Faites pénitence, parce que le royaume des cieux est proche (Matthieu 3, 2 ; 4, 17). Il charge ses disciples d’annoncer cette bonne nouvelle (cf. Luc 10, 9) et leur apprend à demander dans la prière l’avènement du royaume (cf. Matthieu 6, 10). Voilà le royaume de Dieu et sa justice. Voilà en quoi consiste une vie sainte et ce que nous devons rechercher en premier lieu (cf. Matthieu 6, 33), la seule chose qui soit vraiment nécessaire (cf. Luc 10, 42) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 180).
medium_SermonMontagne.Rosselli.jpgUne des manifestations de la venue du royaume est que Jésus remet leurs péchés à ceux qui s’approchent de lui avec une foi humble, comme le paralytique que quatre de ses amis lui présentent à Capharnaüm en faisant une ouverture dans le plafond : « Mon fils, tes péchés te sont remis » (Marc 3, 5), ou Marie-Madeleine à laquelle il pardonne son adultère : « Tes péchés te sont pardonnés. […] Ta foi t’a sauvée ; va en paix » (Luc 7, 48.50).
Ce ministère de miséricorde que Jésus a commencé, il le poursuivra jusqu’à la fin des temps, jusqu’à son retour sur terre, principalement à travers le sacrement de la miséricorde ou de la réconciliation, conféré à son Église : « Recevez l’Esprit Saint : les péchés de ceux à qui vous les remettrez leur seront remis ; ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez » (Jean 20, 22-23).
Nous sommes tous invités à prendre part à ce royaume. Mais, selon des paraboles du Seigneur, il faut avoir revêtu « l’habit de noces » (Matthieu 22, 12), c’est-à-dire avoir l’âme purifiée de ses péchés, précisément dans le sacrement de la confession, avoir les bonnes dispositions d’accueillir Dieu qui veut nous prendre avec lui, mais pas dans n’importe quel état… Le sacrement du pardon est vraiment une merveille de la miséricorde de Dieu, par lequel le croyant sait de science certaine qu’il est pardonné et que ses péchés sont effacés. Il apporte une grande paix et une joie que rien d’autre au monde ne peut communiquer.

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