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Le rôle de Marie

10. Le rôle unique de la Vierge Marie, Mère de Dieu, dans l'Incarnation.


a) De toute éternité Dieu a choisi Marie pour être la Mère de son Fils, en comptant sur sa libre coopération. « Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’œuvre de mort [Ève en commettant le péché originel], une femme contribuât aussi à la vie » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 56).
Nous disons « de toute éternité », car Dieu est en dehors du temps, dans un présent éternel.
La Vierge Marie a coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres et prononcé son « oui » au nom de toute la nature humaine, devenant ainsi la « nouvelle Ève », la « mère de tous les vivants » (Genèse 3, 20). Si Marie se trouve du côté de ceux qui sont sauvés, étant elle-même rachetée par avance du péché originel en vue de sa maternité divine, elle se trouvait ainsi « particulièrement prédisposée à la coopération avec le Christ, médiateur unique du salut de l’humanité » (Jean-Paul II, encyclique (La Mère du Rédempteur) , n° 39).

b) La mission de Marie a été préparée par celle des saintes femmes de l’Ancienne Alliance, héritières de la promesse faite à Ève d’une descendance qui sea victorieuse du Malin (voir Genèse 3, 15). Marie « occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de Lui avec confiance. Avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 55), celle du salut enfin donné aux hommes.


c) En vue de devenir la Mère de Dieu, la Vierge a été comblée de grâce par Dieu. C’est ainsi que l’archange saint Gabriel la salue : kecharitoméné, grec « objet de la faveur de Dieu ». « Réjouis-toi, [kecharitoméné], le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28). Ce mot est traduit habituellement par « pleine de grâce », comme dans la prière du « Je vous salue Marie ». Participe parfait en grec, il indique une qualité stable de la Sainte Vierge, son nomen gratiæ, « nom de grâce ». Marie est, par excellence, la « pleine de grâce ». Marie a reçu une quantité de grâces qui dépasse de beaucoup celle de toute autre créature, et correspond à sa condition de Mère de Dieu.
La plénitude de grâce de la très Sainte Vierge signifie qu’après l’humanité du Christ elle a été sanctifiée par la grâce comme aucune autre nature créée ; elle participe d’une manière particulière à la vie divine de la Sainte Trinité, comme Fille de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Épouse de Dieu le Saint-Esprit.

(à suivre…)

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