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La sainte humanité de Jésus

7. La sainte Humanité du Christ (suite et fin)


* Le Cœur du Verbe incarné. Jésus a aimé tous les hommes d’un cœur humain. « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré pour moi », souligne saint Paul (Galates 2, 20). C’est pourquoi le Cœur sacré de Jésus, transpercé par nos péchés et pour notre salut, « est considéré comme le signe et le symbole éminents... de cet amour que le divin Rédempteur porte sans cesse au Père éternel et à tous les hommes sans exception » (Pie XII, encyclique Haurietis aquas).
« Jésus nous a connus et aimés avec un cœur d’homme. Son cœur transpercé pour notre salut est le symbole de l’amour infini avec lequel il aime son Père et tous les hommes » (Abrégé du Catéchisme de l’Église catholique, n° 93).
L’Église vénère le Cœur sacré du Christ pour lequel elle a institué une fête liturgique, célébrée le vendredi qui suit la solennité du précieux Corps et du précieux sang du Seigneur, la « Fête-Dieu ».

L’homme doit rendre au Christ un culte d’adoration, y compris dans son humanité, parce que ce n’est pas une humanité quelconque, mais l’humanité de celui qui est vrai Dieu. Dans la nuit de Noël, nous voyons précisément les anges adorer le nouveau-né. Saint Paul le souligne en ces termes : « Quand il [Dieu le Père] introduit son Premier-né sur la terre, il dit : « Que tous les anges de Dieu l’adorent » (Hébreux 1, 6).

En adorant l’humanité, le chrétien parvient plus aisément à la divinité. La fréquentation du Christ dans sa sainte humanité est donc la voie royale pour le fréquenter aussi en tant que Dieu, un chemin à la portée des êtres humains que nous sommes. Jésus est le pontife, au sens étymologique du terme (du latin pontem facere, « qui établit un pont »), qui jette un pont entre le plan de l’humanité et celui de la divinité et permet à l’homme de passer de l’un à l’autre, ce qui, autrement, lui aurait été impossible.
Contempler et écouter Jésus homme, lire et méditer sa vie, c’est donc arriver à fréquenter Dieu.
La sainteté consiste à imiter le Christ et à nous unir à lui, pour arriver à être un autre Christ, le Christ lui-même, par l’action de l’Esprit Saint : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Galates 2, 20). Tel est l’objectif de la vie chrétienne : ne faire qu’un avec le Christ et, par lui, avec le Père et l’Esprit Saint. C’est le sens profond de la prière insistante de Jésus le soir du Jeudi saint, quelques heures avant de donner sa vie pour le salut du monde : je te prie « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient en nous, pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17, 21).

(à suivre…)

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