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L'Ascension de Jésus au ciel

Le sixième article du Credo affirme que Jésus-Christ « est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père Tout-Puissant ». C’est l’Ascension de Jésus au ciel.

21. Quarante jours après sa résurrection, le Christ monta aux cieux. « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre, dit Jésus à ses apôtres réunis autour de lui vers Béthanie. Sur ces mots, il fut enlevé dans les airs sous leurs yeux et une nuée le déroba à leur vue » (Actes 1, 8-9). Saint Luc nous donne un récit encore plus succinct de cet événement à la fin de son Évangile : « Alors qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel » (Luc 24, 51).

En même temps, il faut affirmer que Jésus est monté au ciel par son propre pouvoir. « Personne n’est jamais monté aux cieux sinon le Fils de l’Homme qui est descendu des cieux » (Jean 3, 13). « Laissée à ses forces naturelles, l’humanité n’a pas accès à la « Maison du Père » (Jean 14, 2), à la vie et à la félicité de Dieu » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 661).


L’Ascension est la glorification complète de la Sainte Humanité du Christ, par laquelle, comme instrument uni à la divinité, Dieu a opéré notre Rédemption. Elle marque l’accomplissement et la perfection du mystère de l’Incarnation.

L’Ascension du Seigneur a une double orientation. D’une part, elle est tournée vers le ciel, car « elle exprime la montée définitive du Ressuscité vers le Père. Jésus « siège » désormais « à la droite de Dieu » avec son humanité. Par l’Incarnation, Dieu est venu chez nous, ; par l’Ascension, notre humanité a été glorifiée auprès de Dieu ». L’Ascension est également tournée vers la terre : en effet, « le Seigneur ressuscité envoie ses disciples pour une mission universelle : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » Matthieu 28, 19). Cela ne signifie pas que Jésus soit désormais absent. Il demeure présent à son Église, sous une forme nouvelle : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). L’Église vit maintenant dans l’attente active de la Parousie, c’est-à-dire de la venue du Christ dans sa gloire » (Catéchisme des évêques de France, n° 218).

Dans cet article du Credo, nous confessons que le Christ « est assis à la droite du Père », ce qui désigne la gloire et l’honneur de la divinité, où celui qui existait comme Fils de Dieu avant tous les siècles comme Dieu s’est assis corporellement une fois glorifié. « Par droite du Père, nous entendons la gloire et l’honneur de la divinité, où celui qui existait comme Fils de Dieu avant tous les siècles comme Dieu et consubstantiel au Père s’est assis corporellement après qu’il s’est incarné et que sa chair a été glorifiée » (saint Jean Damascène, De fide orthodoxa, cité dans Catéchisme de l’Église catholique, n° 663).
« La session du Fils à la droite du Père signifie l’inauguration du règne du Messie, accomplissement de la vision du prophète Daniel concernant le Fils de l’homme : « À lui fut conféré empire, honneur et royaume, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Son empire est un empire à jamais, qui ne passera point et son royaume ne sera point détruit » (Daniel 7, 14). » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 664).

(à suivre…)

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