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4 juin : la Pentecôte


La Pentecôte est la fête de la venue de l’Esprit Saint, la troisième Personne de Dieu, sur les disciples du Christ. L’Église commence à exister ce jour-là. Chez le peuple hébreu, la Pentecôte commémorait l’établissement de l’Alliance du Sinaï. Dieu s’était manifesté dans le vent et le feu avant de remettre les dix Commandements à Moïse, menant à son plein accomplissement la libération commencée avec la sortie d’Égypte.
La Pentecôte est marquée elle aussi par un vent puissant et par le feu, qui se pose sous forme de langue sur les disciples (voir Actes 2, 2-3). Cet événement donne une nouvelle envergure à l’événement du Sinaï, comme Benoît XVI l’expliquait dans son homélie pour la Pentecôte 2005. Le fait que chacun entende les apôtres parler dans sa langue (voir Actes 2, 6) montre que « le peuple de Dieu qui avait trouvé au Sinaï sa première forme, est alors élargi au point de ne connaître plus aucune frontière ».
L’Église est ouverte à tous les peuples de tous les temps. « Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit (1 Co 12, 13) ». Par conséquent, l’Église « doit ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races. En son sein, il ne peut y avoir de personnes oubliées ou méprisées. Dans l’Église, il n’y a que des frères et des sœurs de Jésus-Christ libres ». Et Benoît XVI de nous inviter à « prier sans cesse pour que l’Esprit Saint nous ouvre, nous donne la grâce de la compréhension ».
Au soir de Pâques, le Christ ressuscité était apparu à ses disciples alors que les portes du Cénacle étaient fermées, leur disant : « Que la paix soit avec vous ! » (Luc 24, 36). « Quant à nous, nous fermons sans cesse nos portes ; nous voulons sans cesse nous mettre en sécurité et ne pas être dérangés par les autres et par Dieu. C'est pourquoi nous pouvons sans cesse supplier le Seigneur […] pour qu’il vienne à nous en franchissant nos fermetures et qu'il nous apporte son salut. […] En nous abaissant, en sortant de nous-mêmes, nous atteignons la hauteur de Jésus-Christ, la véritable hauteur de l’être humain ».
Enfin Jésus souffle ce soir-là sur ses apôtres et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 23). « À son souffle, au don de l’Esprit Saint, le Seigneur relie le pouvoir de pardonner. Nous avons précédemment entendu que l’Esprit Saint unit, franchit les frontières, conduit les uns vers les autres. La force, qui ouvre et permet de surmonter Babel, est la force du pardon. Jésus peut donner le pardon et le pouvoir de pardonner, car il a lui-même souffert des conséquences de la faute et il les a fait disparaître dans la flamme de son amour. Le pardon vient de la Croix ; il transforme le monde avec l’amour qui se donne. Son cœur ouvert sur la Croix est la porte à travers laquelle la grâce du pardon entre dans le monde. Seule cette grâce peut transformer le monde et édifier la paix. »

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