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  • 10 avril : les soins palliatifs

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    Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. À ce titre ils doivent être encouragés.

     

    Catéchisme de l'Église catholique, n° 2279.

  • 8 avril : l'euthanasie

        507329719.JPGQuels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.

    Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.

    Catéchisme de l'Église catholique, n° 2277.

         
  • Gloire de Dieu, gloire de l'homme (fin)

    La glorification de l’homme.

    « À ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle. […] La gloire de l’homme, c’est de persévérer et de demeurer au service de Dieu. Et c’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : (lire la suite)

  • Gloire de Dieu, gloire des hommes

    Gloire de l’homme ou gloire de Dieu

    La glorification de Dieu. La gloire de Dieu se trouve avant tout dans la perfection infinie de la Sainte Trinité, Dieu unique en trois Personnes. « La gloire, je ne la reçois pas des hommes » (Jean 5, 41), dit le Christ. Elle fait partie de sa nature divine. Par essence, Dieu est dans la gloire, Dieu est la gloire elle-même, puisque tous les attributs ou propriétés de Dieu en lui se confondent avec son Être absolu et éternel. Ils sont Dieu. Jésus déplorera que les hommes ne le reçoivent pas alors qu’il vient au nom de son Père, tandis qu’ils reçoivent celui qui vient en son propre nom. Puis il ajoute : « Comment pourrez-vous croire, vous qui recevez la gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? » (Jean 5, 43).
    L’Ascension de Jésus-Christ au ciel, c’est-à-dire sa montée au ciel avec son corps par sa propre puissance, est la glorification complète de sa sainte Humanité par laquelle, en tant qu’instrument uni à sa divinité, Dieu opéré la Rédemption de l’humanité, la rachetant du péché.
    C’est à partager cette gloire éternelle que la création est invitée. « Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce » (Psaume 19 [18], 2). Mais la gloire de Dieu se reflète surtout dans ses saints et se trouve proclamée quand l’Église élève l’un ou l’autre de ses enfants sur les autels : « Tu es glorifié dans l’assemblée des saints : lorsque tu couronnes leurs mérites, tu couronnes tes propres dons » (Préface des saints I).
    Il est demandé à l’homme : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10, 31). Saint Paul revient sur cette exhortation dans son épître aux Colossiens (3, 17) : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Agir pour la gloire de Dieu est l’objectif premier du chrétien.
    Or, l’homme a facilement tendance à rechercher sa propre gloire, à se substituer à Dieu en quelque sorte, à détourner ce qui lui revient de plein droit. En effet, « qui te distingue ? Et qu’as-tu que tu ne l’aies reçu ? » (1 Corinthiens 4, 7), sous-entendu de Dieu, créateur de toutes choses.
    La tentation est vieille comme le monde. « Si vous désirez la gloire, soyez avides de la vraie gloire. Qu’est-ce que la gloire lorsqu’elle engendre l’infamie ? Qu’est-ce que la gloire, lorsque vous êtes forcés de rechercher les louanges de vos inférieurs, et que vous en avez besoin ? C’est un honneur de jouir de la gloire qui vient de plus grand que soi. Si vous aimez vraiment la gloire, aimez celle qui vient de Dieu. Si, par amour de Dieu, vous dédaignez celle qui vient des hommes, vous verrez combien celle-ci est méprisable. Tant que vous ne comprenez pas cette gloire qui vient de Dieu, vous ne verrez pas combien la gloire qui vient des hommes est honteuse et ridicule » (saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres 18, 3). Et le même auteur d’ajouter que « l’homme qui agit en vue d’une gloire humaine abandonnera vite la pratique de la vertu. En effet, s’il aspire aux louanges des hommes, il fait ce qu’ils veulent, et non ce qu’il voudrait lui-même », moins encore ce que Dieu attend de lui, en réponse au don de la vie, au don de son Fils sur la Croix pour nous tirer du péché, au don de la grâce.
    « Tout ce qui passe et ne tourne pas à la gloire de Dieu est néant, et en-dessous même du néant » (sainte Thérèse d’Avila, Vie 20, 26), parce que cela ne conduit ni à croire ni à aimer. Or, la finalité suprême de l’homme reste d’aimer « le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit […] et ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 37.39). Que l’homme cherche Dieu, voilà qui est conforme à sa nature d’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu (voir Genèse 1, 27).
    Face à cette tentation, vieille comme l’humanité, l’homme serait bien inspiré de répéter : « Non pas à nous, Yahvé, non pas à nous, mais à ton nom donne la gloire » (Psaume 115 [113A], 1).
    La gloire humaine ne dure qu’un temps et est toujours fragile. Elle est suspendue au cours des événements. Elle peut étourdir, certes, mais quand elle cesse, l’homme se retrouve dans une solitude affreuse. Sa mort ne sera sans doute pas celle du roi Hérode, à Césarée. Ayant pris pour agent comptant les acclamations du peuple « c’est un dieu qui parle, et non un homme ! » « à l’instant même, un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas rendu gloire à Dieu, et, devenu la proie des vers, il expira » (Actes 12, 22-23). Mais le retour à la réalité n’en sera pas moins dur : « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras à la poussière » (Genèse 3, 19).

    (à suivre…)

  • Gloire de Dieu, gloire de l'homme (fin)

    La glorification de l’homme.

    « À ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle. […] La gloire de l’homme, c’est de persévérer et de demeurer au service de Dieu. Et c’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis » (Jean 15, 16) ; il voulait dire par là qu’eux ne le glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient par lui glorifiés. Et il disait encore : « Je veux que là où je suis, ils soient aussi, pour qu’ils voient ma gloire » (Jean 17, 24) » (saint Irénée, Contre les hérésies 4, 14, 1).
    L’homme fidèle à Dieu est appelé à être glorifié à la fin du monde, son corps ressuscitant pour s’unir à nouveau à son âme et pénétrer dans la gloire de Dieu au ciel. « Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève en temps voulu. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1 Pierre 5, 6-7). Auparavant, il faut supporter les souffrances du temps présent. Tout comme le Fils de Dieu a subi l’humiliation de la nature humaine qu’il a assumée, lui qui est Dieu « s’est dépouillé en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2, 7), et son humanité est entrée dans la gloire au moment de sa Résurrection, le jour de Pâques. Nous voyons là le gage de notre propre élévation : « Je m’en vais vous préparer la place » (Jean 14, 2). « Je suis constamment avec toi, dit le psalmiste : tu m’as saisi la main droite, par tes conseils tu me conduiras, et finalement tu me prendras pour la gloire » (Psaume 73 [72], 23-24). La condition à l’entrée dans la gloire, c’est-à-dire au ciel, est donc de rester avec Dieu, de prendre le « parti de Dieu » tout au long de la vie, de suivre ses commandements, de nous efforcer de faire « ce qui est agréable à ses yeux » (1 Jean 3, 22), c’est-à-dire à Dieu.
    Au ciel, les élus ne s’occupent que de chanter la gloire de Dieu : « Amen. Que la bénédiction, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen ! » (Apocalypse 7, 12).