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Solidarité - Page 2

  • Albert de Mun et la doctrine sociale de l'Eglise

    Je signale un article intitulé « Autour de la doctrine sociale de l’Église : l’action d’Albert de Mun ». Il est proposé sur mon site. En voici le schéma :



    Introduction

    I. Considérations générales sur la doctrine sociale de l’Église

    A) La doctrine sociale de l’Église, une réalité d’hier et d’aujourd’hui

    B) Le champ d’application de la doctrine sociale de l’Eglise


    1. La personne humaine

    2. La société humaine

    II. Quelques aspects de la doctrine sociale de l’Église


    A) L’homme et l’importance du travail

    B) L’homme dans la communauté internationale


    Conclusion

  • 5ème mystère joyeux : Jésus perdu et retrouvé au Temple

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    Fidèles observateurs de la Loi mosaïque et de ses prescriptions liturgiques, Marie et Joseph « se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Luc 2, 41), confiant Jésus à des voisins ou à des amis. Quand Jésus « eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume pour cette fête ; puis, le temps voulu écoulé, ils s’en retournèrent » (Luc 2, 42-43), en deux caravanes, comme à l’aller, une d’hommes et une de femmes. Les enfants allaient de l’une à l’autre, ce qui explique que ses parents ne s’aperçurent pas que « le jeune Jésus resta à Jérusalem » (Luc 2, 43). Chacun « pensant qu’il était dans la caravane, ils firent une journée de chemin » (Luc 2, 44). Et ce n’est qu’arrivés à l’étape que tous deux s’aperçurent avec horreur qu’il manquait à l’appel. « Ils se mirent à le chercher parmi leurs parents et connaissances » (Luc 2, 44), mais en vain. Il leur fallut se rendre à l’évidence : aussi incroyable que cela pouvait paraître : ils avaient bel et bien perdu Jésus, le Messie d’Israël… Perdre un enfant, c’est déjà poignant, mais le Fils de Dieu… Marie et Joseph ont dû se culpabiliser de ne pas avoir été plus attentifs, tout en acceptant la volonté de Dieu qu’ils ne pouvaient humainement pas comprendre. Les plans de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’en apercevaient : il y avait déjà eu la chaude alerte d’Hérode voulant tuer l’Enfant, la fuite en Égypte, l’installation précaire dans la condition d’immigré, l’incertitude quant à l’avenir et au retour au pays…
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    « Ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent, toujours le cherchant, à Jérusalem. Ce fut au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple », probablement sur le parvis du Temple, « assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur posant des questions ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses » (Luc 2, 45-47), ignorant qu’ils avaient à faire au Verbe de Dieu.
    « Sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions tout angoissés » (Luc 2, 48) depuis trois jours. C’est long, trois jours. On a le temps de souffrir beaucoup. Marie et Joseph, qui ont passé au peigne fin tous les endroits où ils avaient été, n’ont pas dû fermer l’œil et ont prié sans relâche.
    Ils se sont rendus enfin au Temple, comme au dernier endroit où ils s’attendaient à trouver Jésus. Et lui va leur expliquer qu’il est logique qu’il soit là. « Il leur répondit : « Et pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Luc 2, 49), dans ce Temple qui est « une maison de prière » (Luc 19, 46) ? Sa place est chez son Père, sa fonction consiste à s’occuper des affaires de son Père : « Je m’applique à faire non ma volonté à moi, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5, 30).
    Ses parents « ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire » (Luc 2, 50), du moins pas à ce moment-là. « Marie gardait tout cela en sa mémoire » (Luc 2, 51) et elle « y réfléchissait » (Luc 2, 19), elle en faisait la matière de sa méditation. Nul doute que peu à peu la lumière s’est faite dans son âme. C’est ainsi, en tout cas, que nous devons nous comporter quand la logique des plans de Dieu nous échappe et que les événements prennent une tournure déconcertante et nous font souffrir. Jésus comme Marie nous invitent à prier pour avoir et la force et la lumière dont nous avons besoin.