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Mauriac et l’Eucharistie (1)

Celui pour qui le temps n’existe pas et qui reposait un matin de mai [allusion à sa première communion, le 12 mai 1896], dans cette poitrine d’enfant, y voyait mieux que les freudiens d’aujourd’hui, le germe des crimes futurs ; il saisissait dans la source un fleuve de souillure, et de ce pauvre cœur d’oiseau qui, à cette minute battait follement pour lui, il comptait d’avance les battements coupables ; il assistait à cette chasse passionnée de l’enfant devenu homme, à cette poursuite du bonheur par la tendresse. Il connaissait déjà au long de quelles routes, par quels détours, l’enfant traqué, à bout de souffle, retrouvait enfin son point de départ, cette messe de l’aube, les larmes de sa Première communion.

 

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