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  • Fi de la médiocrité

    Je ne puis pas accepter qu’il y ait rien en vous de médiocre ; je voudrais que tout fut grand éminent, parfait.

    Saint Jérôme, Lettre 22, à Paulin de Nole.

  • Les méfaits de l'ignorance religieuse

    La sainteté avec l’ignorance n’est bonne qu’à elle seule, et si elle édifie l’Église de Dieu, elle peut lui luire aussi, quand elle ne sait pas repousser les attaques. C’est pourquoi le prophète Aggée, ou plutôt le Seigneur par la bouche de ce prophète dit : Interroge les prêtres sur la loi ; tant c’est le devoir du prêtre de répondre quand on l’interroge sur la Loi. Et dans la description qu’il fait de l’homme juste, David, qui le compare à l’arbre de vie du paradis, énumère, parmi les vertus qu’il lui prête, celle-ci : Sa volonté est dans la loi du Seigneur, et il la médite jour et nuit. De même, Daniel, à la fin de sa mystérieuse vision, dit que les justes brillent comme des étoiles, et que ceux qui ont l’intelligence et la science resplendissent comme le firmament. Voyez-vous quelle distance il y a entre la sainteté sans la  science et la sainteté accompagnée du savoir ? L’une est comparée aux simples étoiles, l’autre au ciel lui-même.

    Saint Jérôme, Lettre 31 à Paulin de Nole

  • Se plaindre des difficultés ?

    Bouillac, dans le Lot, où il est en mission en janvier 1897. Se plaindre des épreuves que le Seigneur nous envoie, c’est changer l’or en étain. Les peines, les contradictions, les souffrances, les humiliations, voilà le trésor des trésors ! Quel mérite y a-t-il à tout souffrir et à tout quitter par force ? Mais tout souffrir, tout quitter, tout supporter, tout endurer joyeusement et librement pour l’amour de Jésus qui a tout quitté, tout enduré, tout souffert pour l’amour de nous, voilà le mérite, voilà aussi le bonheur.

    J. Baylé, Le saint de Toulouse s’en est allé… P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 441.

  • Le vrai poids des difficultés

    On a dit que du dictionnaire français, il faudrait rayer le mot « impossible » ; du dictionnaire chrétien, il faut rayer le mot « difficile ». Il n’y a pas de difficulté dans la vertu, ou s’il y en a, c’est simplement parce que vous abordez votre devoir actuel avec une volonté insuffisante ; vous hésitez, vous tremblez devant lui, vous ne l’abordez pas ; ou si vous l’abordez, c’est en rechignant, de loin, en vous tâtant. Mais, voyons donc… essayez… le devoir ne se fera pas tout seul… Mettez-y du courage. Croyez-moi, les choses ne sont difficiles que de loin, et s’il y a dans votre cœur de l’amour, gros comme un grain de sénevé, il n’est pas possible que les difficultés y résistent : elles s’évanouissent et disparaissent.

    Dom Paul Delatte, Contempler l’invisible, Solesmes, 1964, p. 107.