Le jeûne qui nous est demandé n’est pas celui que vous croyez. Il existe un autre jeûne, plus parfait, dans le secret du cœur, et ce jeûne-là est d’autant plus agréable à Dieu qu’il est plus caché : il consiste à nous abstenir de tous les désirs que la chair soulève contre l’esprit. C’est bien peu de retrancher les aliments si l’on ne retranche pas aussi les mauvais penchants. C’est bien peu de réprimer notre avidité si nous ne réprimons pas notre cupidité en donnant largement aux pauvres. C’est bien peu de ne pas céder à notre ventre si, emportés par les disputes, nous cédons à la colère. Remportons la victoire sur notre langue, nous qui l’avons remportée sur notre ventre. Privons-nous de querelles, de contestations, de méchancetés. (…) Voilà le jeûne qui plaît au Seigneur (cf. Isaïe 58, 4-7).
Sermon ancien pour le carême.
Commentaires
He descubierto su blog y lo encuentro muy enriquecedor
Muchas gracias.
Joaquima
Muchas gracias y felices Pascuas floridas.