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La mort du Christ

Dans le quatrième article du Credo, les baptisés affirment que Jésus-Christ « souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli ». Nous affirmons donc la Passion et la mort du Christ.

16. Jésus-Christ a souffert et est mort pour les péchés des hommes

En premier lieu, à cause du péché originel les hommes naissent esclaves du péché, du démon et de la mort, c’est-à-dire qu’ils sentent en eux une tendance au péché, ce que l’on appelle la concupiscence, du latin concupiscere « désirer ardemment ». L’homme se trouve privé de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et encline au péché ; cette inclination au mal est appelée « concupiscence », ou, métaphoriquement, fomes peccati « foyer du péché ». Elle est laissée en l’homme pour qu’il puisse « lutter et résister avec courage par la grâce du Christ » (concile de Trente), par l’ascèse. « De même l’athlète ne reçoit la couronne dans la gloire céleste que s’il a lutté selon les règles » (2 Timothée 2, 5).

En second lieu, la Volonté du Père est que tous les hommes soient sauvés : Dieu notre Sauveur « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2, 4). Par amour pour nous, Dieu le Père a livré son Fils Unique : « Voici en quoi est l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme agent de propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4, 10). Lorsque la plénitude des temps est arrivée, il a envoyé son Fils Unique pour qu'étant rachetés du péché, nous soyons constitués enfants de Dieu, participants de la vie divine de la Très Sainte Trinité : « Quand les temps furent accomplis, Dieu envoya son Fils né d’une femme, né sous la Loi, pour racheter ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous recevions la qualité de fils » (Galates 4, 4-5).

Enfin nous confessons dans le Credo que Jésus-Christ, descendu du ciel « pour nous les hommes et pour notre salut », a été « crucifié pour nous ».
— Le péché est une désobéissance à la Volonté divine. Pour nous racheter le Christ s’est fait « obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une Croix » (Philippiens 2, 8). Le don de soi sur la Croix est la manifestation suprême de son obéissance à la volonté divine. « Ce désir d’épouser le dessein d’amour rédempteur de son Père anime toute la vie de Jésus, car sa passion rédemptrice est la raison d’être de son Incarnation : « Père, sauve-moi de cette heure ! Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure » (Jean 12, 27) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 607).
— La douleur et la mort étaient entrées dans le monde comme juste châtiment du péché. Le Christ les assume dans sa nature humaine pour obéir à la volonté du Père, et, de cette manière, il les a transformées en instruments de notre Rédemption. Leur valeur est infinie, car la vie du Christ était rien moins que la vie humaine du Fils de Dieu.

La passion et la mort du Christ ont été annoncées dans l’Ancien Testament. « Ils me lient les mains et les pieds… Ils partagent entre eux mes habits et ils tirent au sort ma tunique » (Ps 22, 17.19). « J’ai livré mes épaules à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats » (Isaïe 52, 6). « Maltraité, il s’inclinait et n’ouvrait pas la bouche ; tel l’agneau conduit à la boucherie, et la brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvrait pas la bouche. […] On a mis avec les impies son sépulcre » (Isaïe 53, 7.9). « Condamnons-le à une mort honteuse » (Sg 2, 20).

(à suivre…)

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