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La miséricorde de Dieu

24. La miséricorde de Dieu

La justice du Juge va de pair avec sa miséricorde.
Le Christ apparaîtra non seulement rempli de justice, mais aussi de sagesse, de pouvoir et d’une infinie miséricorde. « Le jugement dernier révélera jusque dans ses ultimes conséquences ce que chacun aura fait de bien ou omis de faire durant sa vie terrestre (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1039).

Le Jugement final « appelle à la conversion pendant que Dieu donne encore aux hommes « le temps favorable, le temps du salut » (2 Corinthiens 6, 2). Il inspire la sainte crainte de Dieu. Il engage pour la justice du Royaume de Dieu. Il annonce la « bienheureuse espérance » (Tite 2, 13) du retour du Seigneur qui « viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru » (2 Thessaloniciens 1, 10) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1041).
Il remplit de confiance et d’espérance, car, « devant lui [Dieu], nous apaisons notre cœur, parce que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toute chose » (1 Jean 3, 19-20). Le pape Jean-Paul II a décidé, en 2000, année du grand jubilé du bimillénaire de la Rédemption, de consacrer le deuxième dimanche de Pâques à célébrer la miséricorde divine.
L’homme ne doit pas attendre passivement la fin du monde. « Cette heureuse venue du Christ dans la gloire, nous devons la préparer en travaillant à rendre le monde toujours plus conforme aux vues de Dieu, telles que Jésus nous les a fait connaître dans sa prédication du Royaume. Cette terre est le lieu de la « croissance du règne du Christ » (concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes, n° 39) où s’ébauche le siècle à venir, et où déjà se réalise le jugement » (Catéchisme des évêques de France, n° 670). C’est jour après jour que nous faisons l’expérience que Dieu est » Père de l’amour et de la miséricorde ; de l’amour qui donne à l’autre d’être lui-même ; de la miséricorde, qui lui redonne sa dignité après une rupture ou une défaillance » (Ibid., n° 81) ; et que « Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui » (1 Jean 4, 16). Ce Dieu qui est amour « ne peut révéler autrement que comme miséricorde, [qui], en tant que perfection du Dieu infini, est elle-même infinie » (Jean-Paul II, encyclique (Riche en miséricorde) , n° 13).

Comme le pape Benoît XVI l’écrit dans son encyclique Dieu est amour (n° 10), « l’amour passionné de Dieu pour son peuple — pour l’homme — est en même temps un amour qui pardonne. Il est si grand qu’il se retourne contre Dieu lui-même, son amour contre sa justice. Le chrétien voit déjà poindre là, de manière voilée, le mystère de la Croix : Dieu aime tellement l’homme que, en se faisant homme lui-même, il le suit jusqu’à la mort et il réconcilie de cette manière justice et amour ».

(fin)

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