« Il encourageait son corps en lui promettant quelques instants de repos » au cours de la journée ; mais ensuite il n’en faisait rien. Le pauvre cadavre devait attendre la nuit suivante pour s’allonger un peu. « Je l’attrape ! » disait l’incorrigible ascète, qui traitait cette maigre enveloppe mortelle comme s’il se fût agit non seulement d’un étranger, mais d’un ennemi.
Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 378.
Commentaires
Merci de votre commentaire tout à fait juste.
Le Curé d' Ars est LA référence en bonté, humilité, dévouement/ses interminables confessions) et je me souviens avoir lu un livre sur lui, vers mes dix ans.....la vie des Saints me fascine mais bon.....
C' est aussi pour témoigner que mes amies- si je puis dire- et moi, sommes dans l' ordinaire(maison, entretien etc....tout soi- même) et bien qu' étant toutes aux quatre coins du pays, on a ce bonheur d' être sur un chemin- ardu car beaucoup souffrent en ce moment et surtout cette année....
L' anour peut embaumer la souffrance, la faire oublier pour soi, donner, donner sans se lasser, je veux dire: donner de sa personne car on s' enrichit de l' autre.
Notre chemin, notre voie...c' est à la fois simple mais dense.
Le Christ a tout donné, le Curé d' Ars a tout donné et reçu des centaines d' âmes venues échouer à bon port.Quel Saint!
Et à cette heure, combien de saints ne côtoyons nous pas!
Mais si on leur dit" quelle sainte tu es, apprends moi comment aimer mieux"elle rit de bon coeur.
Sans se rendre compte que cette petite quincagénaire avec son visage enfantin est une croyante infinie......
Aimer Dieu?Une promesse sans fin......